vendredi 22 mars 2013

J'hésite désormais à donner ma vraie identité

Plus je lis le Web, plus j'ai peur de m'inscrire à un réseau social ou remplir un formulaire quelconque en ligne, incluant ma vraie identité. 
A la réalité, c'est moins mon envie de participer ouvertement à des réseaux sociaux que la nécéssité d'être de plus en plus précautionneux. Je suis de ceux qui pensent que l'efficacité d'une participation à un réseau social passe par la signature d'une identité réelle et non d'un pseudo. Mais le faire, à la lumière des risques que projette le Web social devient assez problématique. Il y a certainement des tas de gens qui se moquent éperdument de savoir ce que deviendra leur identité numérique, je leur souhaite de toujours nourrir la même indifférence. Sauf que je doute fortement que les choses se passent comme ils le souhaitent. Ce billet n'est certainement pas celui qui traduit le mieux le phénomène, mais il permet tout au moins d'en appréhender certains contours et participent de l'ensemble des éléments qui doivent conditionner notre décision de nous exposer virtuellement dans l'espace public. Il y a forcément, non pas un danger à le faire, mais de nombreux risques. Voilà pourquoi le fait de pousser subtilement vers une identité unique me déplaît littéralement. Car ceci va drastiquement limiter nos marges de manoeuvres à faire des choix identitaires au moment d'adhérer à tel ou tel réseau social en fonction de son intérêt. L'impression qui se dégage aussi est celle que l'identité unique va abolir le droit au doute de l'utilisateur.  Même si j'éprouve encore de la difficulté à m'abstenir de divulguer ma vraie identité, ce sont autant de raisons pour lesquelles, je deviens de plus en plus réservé à apparaître sous un réel nom d'utilisateur.   
 

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